Accueil A la une Saïed à l’ouverture du XVIIIe Sommet de la Francophonie à Djerba: « Rêvons d’un monde meilleur »

Saïed à l’ouverture du XVIIIe Sommet de la Francophonie à Djerba: « Rêvons d’un monde meilleur »

• « C’est à nous de rêver d’un monde meilleur pour l’humanité tout entière, pour un développement universel basé sur la justice, la liberté, sur les idéaux qu’on est appelé à partager ensemble ».
• « La tenue de ce sommet est le fruit d’un travail collectif continu marqué par une volonté ferme, non pour l’organiser dans les meilleures conditions, mais également pour le réussir et aboutir à des résultats tangibles ».
• « Malgré les obstacles et les bouleversements, la Tunisie a honoré ses engagements par respect pour ses traditions ».
• « Nous n’avons aucun complexe envers les langues étrangères. Ibn Khaldoun, Al Jahidh et autres penseurs et sociologues arabes ont parlé des langues et des échanges entre elles ».
• « Si on réussit aujourd’hui à Djerba et demain ailleurs à appréhender et à surmonter nos problèmes avec plus d’humanisme, tout le monde en sortira vainqueur. L’être humain est le même partout ».
• « Pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l’arbre, la foi dans les beaux jours à venir ».
• « Nous sommes conscients aujourd’hui des bouleversements que connaît le monde, comme si le IIIe millénaire avait commencé en 2022 plutôt qu’en 2000 ».


« J’ai choisi Djerba pour cette manifestation, cette île connue en Tunisie et ailleurs, comme Ile de Rêve, belle et accueillante, ouverte sur le monde. Le choix n’est pas donc fortuit. Ce lieu merveilleux peut contribuer à réaliser nos rêves communs », a déclaré le Président de la République Kaïs Saïed, à l’ouverture du XVIIIe Sommet de la Francophonie.

« La tenue de ce sommet est le fruit d’un travail collectif continu marqué par une volonté ferme, non pour l’organiser dans les meilleures conditions, mais également pour le réussir et aboutir à des résultats tangibles ».

« Nous sommes conscients aujourd’hui des bouleversements que connaît le monde, comme si le IIIe millénaire avait commencé en 2022 plutôt qu’en 2000 », a-t-il fait observer. « Mais malgré les obstacles et les bouleversements, la Tunisie a honoré ses engagements par respect pour ses traditions ».

« Le thème retenu pour ce sommet, le numérique vecteur de développement, est révélateur des objectifs de cette manifestation. Cependant, il n’est pas inutile de préciser que le numérique est l’œuvre de l’homme; même si tout le monde s’accorde à le qualifier d’intelligent, c’est l’intelligence de l’homme qui le pousse. Le numérique peut être vecteur, mais il n’est pas capable de rêver, et  n’a pas de sentiment ».

« C’est à nous de rêver d’un monde meilleur pour l’humanité tout entière, pour un développement universel basé sur la justice, la liberté, sur les idéaux qu’on est appelé à partager ensemble ».

« Dans mon dictionnaire préféré « Le Littré », le mot francophonie n’existe pas. Il est apparu vers la fin du 19e siècle, une ère bien révolue après l’émancipation des peuples et la cristallisation des principes de liberté et de justice pour l’ensemble de l’humanité ».

« Aucun complexe envers les langues étrangères »

« Nous n’avons aucun complexe envers les langues étrangères. Ibn Khaldoun, Al Jahidh et autres penseurs et sociologues arabes ont parlé des langues et des échanges entre elles ». Le Président a ajouté dans le même ordre d’idées que la linguistique nous permet d’étudier la langue dans son évolution à travers le temps et sur des périodes relativement longues, pour qu’on puisse nous rendre compte des changements qui se produisent soit par accommodation aux changements sociaux, soit par l’influence des autres langues.

Saïed s’est encore félicité du choix du thème du Sommet, le numérique. Il a toutefois insisté sur la dimension humaniste que doit revêtir ce concept, en tant qu’outil de développement des peuples.

Selon le Président de la République, « si on réussit aujourd’hui à Djerba et demain ailleurs à appréhender et à surmonter nos problèmes avec plus d’humanisme, tout le monde en sortira vainqueur. L’être humain est le même partout ».

Kaïs Saïed a conclu son allocution par un proverbe arménien : « pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l’arbre, la foi dans les beaux jours à venir ».

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Un commentaire

  1. agence de voyage

    16 décembre 2022 à 07:39

    C est bien d’avoir des sommet et des seminiares en Tunisie pour lancer le tourisme et les réservation sur hotels

    Répondre

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